Riot Games, qui d’après le site bloomberg aurait déjà négocié avec plus de 100 organisateurs d’événements e-sport, un récemment mis au clair les conditions pour organisateur des tournois de Valorant. Et dans la partie concernant la diffusion des matchs, il est stipulé qu’il faut bien avoir décoché l’option «Show Blood». Si cela peut tout d’abord paraître étonnant – après tout, CS: GO très pratiqué en e-sport, laisse des traces de sangs partout sur les murs pour notre plus grand plaisir – en réalité certains organisateurs souhaitent en finir avec l’amalgame “ jeux vidéo = violence ». C’est en tout cas la raison pour laquelle le patron des équipes Fnatic demandait déjà des jeux dépourvus de sang et avec des personnages moins humanoïdes à l’annonce de Valorant:
J’ai tellement d’espoir pour ce match.
Mais s’il te plaît @riotgames permet de s’assurer que nous n’avons pas de sang et de créer des personnages pas si humanoïdes, afin que nous puissions arrêter une fois pour toutes le mème de la «violence dans les jeux vidéo».
FPS mérite d’avoir un jeu mondial comme LoL qui soit pertinent sur tous les marchés. https://t.co/RyBKnrzxbo
– Sam Mathews (@sammathews) 1 mars 2020
Le débat n’est cependant pas nouveau puisqu’en 2018, NoFrag vous parlait déjà des discussions entre le CIO (qui s’occupe des Jeux Olympiques) et plusieurs acteurs du jeu vidéo. Et la demande des organisateurs étaient la même:
Nous voulons promouvoir la non-discrimination, la non-violence et la paix entre les gens. Cela n’est pas compatible avec les jeux vidéo traitant de la violence, des explosions et des meurtres.
Enfin, il ne faut pas oublier que Riot Games est désormais une filiale du géant chinois Tencent. Il ne serait donc pas surprenant que les développeurs de Valorant souhaitent aussi ne pas se couper de l’immense marché chinois. Un marché pas très enclin au sang dans les jeux-vidéo.